vendredi 30 janvier 2009

Punctuation Page Markers


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Binary Love


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Giant Sticky Notes


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Vintage Prints


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Par ici


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jeudi 22 janvier 2009

Interview : La Liste Noire, nouvelle série sombre bientôt en ligne


Une nouvelle série fait son apparition sur la toile. Et que sur la toile ! Créée pour le web dans un format tout a fait inédit et au scénario choc, la Liste Noire c’est un projet participatif qui compte plus de 100 intervenants de tous horizons et de toutes volontés. Tourné comme un thriller psychologique de haut rang, on y suit les aventures de trois amis aux parcours complexes et décousus sur des thèmes de rédemption et d’exploration de soi.

Le pitch : Ray n’accepte pas les actes d’irrespect, et plus particulièrement, l’humiliation : depuis son enfance, il tient une liste, sa liste, la liste noire. Il engage alors un combat contre les arrogants et décide de leur infliger des leçons de vie. Il est avec ses amis d’enfance, Adèle et Éric, lié par un pacte, celui de vivre chacun sa vie selon trois règles mathématiques : l’optimum de Pareto, le dilemme du prisonnier et l’équilibre de Nash. Inéluctablement, le pacte prend la forme d’un jeu cruel et inattendu.

Ray va aussi réaliser qu’il n’est pas seul et son projet intéresse...

Climat angoissant, assassinats et surtout, volonté de manipuler le spectateur grâce à une approche ambiguë du récit, La Liste Noire marque par son appropriation de tous les éléments qui fondent l’alchimie du langage cinématographique. En exclusivité pour Proboks, rencontre avec ceux dont le nom figure sur la liste…





















# Quelques mots pour vous présenter ?

Emeric Marchand : Comédien, dynamique, enthousiaste, passionné (et il en faut pour faire ce métier) Ray dans LN.

Gatsby Etévé-Sauré : Opportuniste, bonimenteur, dyadique, monteur dans LN.

Deaq Ray : I’m bipolar, but i’ve enjoyed working with LN’s Team, great friends now… !

Christian Régnier : Médecin, historien, responsable associatif… et dans LN, directeur de production.

Cyprien Cervoni : Opticien. Dans LN, participation à plusieurs étapes du projet.


# Courant avril sort votre première série « grand format », dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Christian : Plutôt curieux de voir comment un projet aussi peu réaliste sera reçu et s’il est vraiment possible de diffuser une série avec si peu de moyens. Plus inquiet concernant les quelques 140 personnes qui nous ont suivi dans cette aventure… Vers quoi les a-t-on menées ? Après tout, chacun était libre de suivre… ou d’arrêter… Une seule vraie inquiétude : les décevoir.

Gatsby : En période de montage, confiant, Deaq est derrière mon dos pour m’aiguiller par rapport à la réalisation qu’il a dans sa tête sauf que nous avons écrit avec Christian, donc, les débats sont longs…mais nous trouvons toujours un moyen de faire taire l’un des trois…ou des deux…voire laisser la machine de montage décider d’elle-même !





















# Justement, en quoi Internet se prête-t-il bien à ce genre de nouveau format - le 52 minutes - pourquoi ce pari ?

Christian : Pour être plus précis, il s’agit de six épisodes de 52 minutes diffusés sous la forme de douze séquences de 26 minutes. Internet ? Parce que le public visé par cette série regarde davantage internet que la TV ! On peut aussi en parler, se passer des images, le support est nettement plus libre… dans un premier temps.

Gatsby : Internet, confrontation directe avec le public sans martelage publicitaire, l’utilisateur ne se sent pas contraint visuellement ou socialement de regarder tel ou tel programme…
…Le choix est tellement vaste…


# Gatsby, tu connais bien le monde de l’image pour être aussi graphiste, mais comment se retrouve-t-on du coup à tourner une série pour le web ?

Gatsby : Graphiste, pas vraiment, plutôt en communication instinctive…et technique. On se retrouve dans une série parce qu’un jour on en parle à son médecin traitant qui dit : « Mmm, pourquoi pas ?! »


# Pouvez-vous nous parler un peu de La Liste Noire ?

Christian : La Liste Noire, c’est avant tout un jeu : celui de la morale qui se heurte à l’irrespect… au devoir aurait dit Kant. Il s’agit d’un petit catalogue de ce qui peut rendre le quotidien urbain invivable… Les petits faits qui aliènent la marche vers le bonheur ! Et puis… ces règles mathématiques… qui n’a pas songé un jour de pouvoir mathématiquement ordonner, agir, contrôler les émotions et les sentiments selon des règles parfaites ? Ray, Éric et Adèle ont inventé ce petit jeu au collège… Parmi eux trois, qui y croit encore ?


# Quels sont les principaux thèmes abordés ?

Cyprien : Il faut savoir qu’ils sont vraiment variés. Respect, amitié, homosexualité, culture, science, humour, suspens, drogue, sexe. Le tout dominé par l’ouverture d’esprit. Il n’existe pas qu’une seule forme de bonheur : qui n’a jamais rêvé de donner des leçons de vie à ces personnes qui ne respectent pas les autres ?


# Christian, tes inspirations dans le processus de production ?

Christian : Aucune inspiration, il faut bien le reconnaître… Une succession de contraintes souvent découvertes au jour le jour et beaucoup de déconvenues… Une expérience qui a eu le défaut d’endurcir plutôt que d’adoucir…


# Et puis il y a ce fil rouge du 2ème arrondissement de Paris… ?

Christian : Tout est parti de là… La croyance dans un de ces anciens villages du centre de Paris où tout était possible à travers la vie associative. Il faut dire qu’il y a trente ans… la mixité sociale n’était pas un artifice ! A ce titre, je n’ai pas été déçu, les réseaux ont marché et marchent encore, notamment pour le prêt des lieux de tournage (chez des copains), pour le soutien franchement amical et pour le démarrage du “buzz” sur internet.


# Vos différents rôles dans la réalisation ?

Gatsby : J’ai beaucoup soutenu moralement le réalisateur, et avec Christian, on se faisait rembarrer la plupart du temps, ce Deaq Ray est un véritable emmerdeur, il savait ce qu’il voulait sur chaque image, nous n’avions plus le droit sur l’écriture qui se jouait devant nous !

Cyprien : Décors, accessoires, régie, transport de personnes, de matériels, assistanat de réalisation, de production… Un électron libre pour aider où il fallait aider. Tout le monde touchait un peu a tout, même certains comédiens. Il faut dire que nous étions une petite équipe technique (entre 6 et 12) pour l’ampleur du projet.


# Cyprien, comment s’est organisé le casting ?

Cyprien : A l’origine du projet, seuls les amis des deux fondateurs devaient jouer dans cette série. Cependant, des comédiens professionnels ont témoigné de l’intérêt pour le scénario et ont vite été conquis par la nature du projet. On s’est alors rendu compte qu’il fallait organiser un casting de pro. Nous avons donc sélectionné sur internet des comédiens pour les auditionner et nous avons fait les castings chez le réalisateur. En quatre dimanches, nous avions 90% des comédiens.


# Un mot sur l’ambiance sur le tournage ?

Emeric : L’ambiance fut « bon enfant » même si vers la fin du tournage cela devenait de plus en plus difficile d’être léger vu la fatigue accumulée, mais j’essayais toujours, dans la mesure du possible, d’amuser l’équipe, une manière de relâcher la pression. Sinon, l’équipe technique fut formidable même si parfois on tournait dans des conditions chaotiques, le but pour tous était de remporter ce pari, ce challenge : tourner tous les épisodes de la saison 1, et là je tire mon chapeau à toute l’équipe, car nous y sommes parvenus.

Cyprien : En tant que technicien, il serait hypocrite de dire que tous les jours furent roses. En effet le rythme, 6 épisodes en 59 jours de tournage, a entrainé beaucoup de fatigue. Cependant nous étions une équipe soudée et nous avons tenu jusqu’au bout. L’essentiel étant d’obtenir toutes les images. Les comédiens étaient très volontaires et n’hésitaient pas à aider. La nature originale du projet a entrainé beaucoup de relations amicales et de bons moments. On peut dire que l’on s’est bien marré pour certaines séquences.
# A chacun, une raison pour donner envie de suivre La Liste Noire ?

Christian : Une seule raison ? Les amateurs d’humour froid devraient être plus que comblés.

Gatsby : Si tu regardes pas La Liste Noire, t’aime pas ta famille (d’après J.-C.).

# Pour terminer, à tous, votre définition du talent ?

Cyprien : Le talent ? Se donner les moyens de réussir ses projets. Tout le monde a des bonnes idées. Un brin de risque, une dose de courage, une mesure de créativité et pas mal de travail. Mais pas de recette miracle.

Christian : Plus qu’une aptitude particulière ou un génie divin, le talent me semble surtout lié à la faculté d’adaptation… Sans oublier l’imagination ! Ne rien savoir… mais sur tout !

Emeric : C’est 99% de travail et 1% de génie

Gatsby : Le talent, c’est le travail d’adaptation dont parle Christian, l’imagination, ça vient en regardant les étoiles et au fil des discussions. Le talent, c’est beaucoup de travail d’apprentissage de langages, après toutes les langues se ressemblent…


Retrouvez toute l'actualité de la série et les dates de diffusion des premiers épisodes en vous inscrivant à la newsletter sur www.ln-theseries.com

mercredi 21 janvier 2009

Mercredi c'est permis !


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Papercritters


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Happy Inauguration Day

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Airline Bag Lounge


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(via bauldoff)

Perfect Pillow


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Balloon Powered


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(via swiss miss)

Vans, collection romantique


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Zuny Series


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Dog End Sharpener


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As


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lundi 19 janvier 2009

Interview : Mimi Stinguette, illustratrice et blogueuse rock'n'roll


Myriam alias Mimi Stinguette est une jeune illustratrice joyeuse, qui ne se prend pas au sérieux pour un sou et qui nous offre depuis quelques mois, sur son blog, une palette de filles colorées, décalées et tellement attachantes que l’on s’y reconnaît forcément.

Partie de rien, curieuse de tout et autodidacte proclamée…


…Les travers délicieux d’une jeune personnalité féminine et ses petites aventures du quotidien, c’est Mimi Stinguette en interview et c’est ici !


# Mimi tu publies aujourd'hui tes illustrations sur le blog Mimi Stinguette, peux tu nous parler un peu plus de toi ?

Cela fait maintenant plus d'un mois que je publie un dessin tous les jours pairs sur le blog de Mimi Stinguette et je tenais à vous faire part du bonheur procuré par le fait d'être interviewée par un site dont le titre mentionne "les talents du net". Je suis Myriam, j'ai eu 26 ans cette semaine, je mesure entre 1m64 et 1m74 selon les chaussures que je choisis de mettre le matin, et je pèse [bip] kilos cinq cents.

Quand je ne suis pas en train de dessiner, je suis juriste spécialisée en propriété intellectuelle dans le secteur des BD et des dessins animés. L'illustration est donc une double passion : professionnellement, du coté obscur et contractuel de la réalisation artistique, et pour mon plaisir personnel, de manière beaucoup plus informelle, grâce à l'univers de Mimi Stinguette.


# Comment est né le projet ? Qu'est-ce qui t'y a poussé ?

Mimi Stinguette n'avait pas vocation à voir le jour quand elle a commencé à envahir mes cahiers et mes cours. J'ai toujours gribouillé les caricatures de mes profs, mes amis, mes potes, mes copines dans des dessins qui racontaient nos petites (més)aventures et circulaient pendant les cours. Ma petite bande d'inconditionnels attendait avec impatience les nouvelles histoires, mais j'étais loin de penser qu'elles feraient rire quelqu'un d'autre que nous.

Puis, quand le phénomène de blogs est né et s'est généralisé, plusieurs ont fait le lien avec mon habitude de raconter nos petites vies en images grinçantes et drôles, et l'idée de mettre mes dessins en ligne m'a de plus en plus été suggérée. Alors c'est vrai qu'au fond de moi, je trouvais que cela correspondait parfaitement à ce que je faisais, mais j'avais bien en tête que les gens qui publiaient étaient des pros, et que moi, je n'étais jamais qu'une juriste avec des feutres pinceaux hors de prix. Encouragée par l'idée, j'ai commencé à oser montrer le contenu de mes cahiers à spirales autour de moi. Je ne m'attendais vraiment pas des réactions aussi positives, notamment de la part de gens dont c'est justement le métier et dont j'admire le travail.

Dès que j'ai eu du temps pour moi (quelle jolie façon de désigner le chômage de courte durée), j'ai mis mon petit quotidien en images, j'ai protégé mes œuvres (voilà la juriste qui en moi s'éveille) et j'ai ouvert mon blog.

# Sur ton blog on saisit vite quels sont tes sujets de prédilection : les fringues, les manies de filles, le travail, l'amoureux… tout ca ce serait pas un peu autobiographique ?

Tu pointes du doigt le caractère intellectuel de tous ces thèmes :) Il faut que je pense à faire un dessin "Mimi Stinguette aime lire Pascal et s'interroge sur la formulation de la clause II.B.4.(ii) d'un contrat tripartite de coproduction internationale". Concernant le caractère autobiographique, il est indéniable. Il faut l'admettre, Mimi Stinguette reflète en grande partie qui je suis. Il s'agit de mes anecdotes, mes blagues, mes boulettes, mes réactions, ma frange, mes vêtements, mes amis, mon amoureux, mon petit penchant pour le ridicule-qui-ne-tue-pas, mon humour et mon autodérision (et ma modestie, très cher).

C'est évident que ce personnage me représente et que je cultive, sous certains aspects, la ressemblance. Cependant, elle est loin d'être totale. Mon crayon s'est permis quelques petites libertés : Mimi Stinguette porte très légèrement mieux que moi la micro-jupe (rires). En fait, je crois que Mimi Stinguette est à mi-chemin entre ce à quoi je ressemble et ce à quoi j'aimerais ressembler. Comme un peu un "moi" en mieux. Après, en ce qui concerne les situations et les réactions, elles sont majoritairement autobiographiques. J'ai bien dit "majoritairement".


# Pour autant, quelles sont tes sources d'inspiration ?

Les petites choses de la vie de tous les jours m'inspirent. Qu'il s'agisse de dessin ou non, je ne m'explique pas pourquoi j'arrive à rendre drôle le fait d'aller acheter une baguette de pain, parce qu'il peut m'arriver mille choses qui n'arrivent jamais à personne sur le seul chemin du retour. Outre ces petites surprises du quotidien, mes proches sont une source d'inspiration inépuisable : mes parents, mes frères et sœurs, ma famille, ma bande, mon amoureux, mes copines, mes copains, ma boulangère, mes collègues, la vendeuse de ce magasin que j'adore, mes voisins de RER, le réparateur de bottes…

# Comment définirais-tu ton style ?

C'est sans doute le sous-titre du blog qui résume le mieux mon style : "Friends, love, loose & rock'n'roll". Mimi Stinguette, c'est un équilibre entre le côté très girly et glamour du personnage, et son coté râleuse, gaffeuse, maladroite, parfois enervée et un brin grossière. C'est ce qui donne sa saveur au personnage, et c'est sans doute la raison pour laquelle on l'aime et on se reconnait en elle.

Mon style est à l'image de ce paradoxe: si je pars plusieurs jours avec mes copines dormir à la belle étoile comme des rebelles à un festival rock, je n'oublierai pas mon kit de French manucure et mes lingettes démaquillantes à la pomme.

# Quelle est ta façon de travailler ? Traditionnelle ? Numérique ?

Ma façon de travailler ferait pâlir tout bon illustrateur qui se respecte tant elle est artisanale. Un cahier, un crayon: voilà ce qui ne quitte jamais mon sac à main. Je dessine principalement dans le RER, et plus généralement partout où je me pose plus de quelques minutes. Le bon coté, c'est que j'adore presque quand mes amis sont en retard : je sors mon cahier et je commande un café (oui, alors cela dit, j'émets une petite réserve relative à la soirée d'avant-hier : quand il pleut des cordes, que les cafés sont fermés, que je n'ai plus de batterie dans mon iPod et que mon parapluie est bien au chaud chez moi, ça continue de m'énerver un peu quand même les gens en retard). Ensuite, je colorie avec des feutres-pinceaux-qui-coûtent-une-blinde, et enfin, c'est là que la haute-technologie entre en jeu : je le scanne. Les seules retouches que j'effectue, sauf exception, concernent le fond que je rends uni et le texte que j'insère.

Cela dit, nous allons bientôt assister à une révolution car mon amoureux vient de me faire un merveilleux cadeau pour mes 26 ans: une tablette graphique ! Attention, high-tech, me voilà. Pour l'instant, quand je l'utilise, Mimi Stinguette a un peu la tête à Toto, mais il parait que c'est normal au début. A suivre.


# Autour de ce blog, quels sont tes projets, tes envies… tes rêves ?

Au stade où j'en suis, je découvre avec émerveillement le nombre de connexions toujours croissant, le nombre de messages, de mails, de commentaires, de membres sur le groupe Facebook de Mimi Stinguette. Je ne m'attendais pas à un tel démarrage. Evidemment, j'ai envie que les consultations de mon blog continuent à augmenter à ce rythme, et que mes illustrations touchent de plus en plus de personnes.

Ensuite, à savoir si cela a vocation à prendre plus de place dans ma vie, la question ne se pose pas en ces termes à l'heure actuelle. J'ai un métier que j'aime, et mon blog n'est pas une fenêtre sur mon travail, mais plutôt sur mon univers. Cela dit, je dois admettre que dessiner étant mon plus grand plaisir, je ne suis évidemment pas contre l'idée de pouvoir me réveiller avec le soleil, dessiner toute la journée et vivre de ma passion. Ca viendra peut-être mais chaque chose en son temps. C'est déjà une satisfaction énorme de constater que ce mes illustrations plaisent, et pas seulement à mon noyau dur. C'est déjà très flatteur.

# Ton album BD préféré, ou un autre blog peut être ?

Même si cette réponse n'est pas très originale, je ne peux que citer le blog de Pénélope Jolicoeur. J'adore sans réserve le travail de son auteur, Pénélope Bagieu. Elle n'a selon moi pas d'équivalent à l'heure actuelle. Elle est la plus grande bouffée d'oxygène de la toile. Elle est toujours juste, drôle et grinçante. Cette fille est un concentré de nous toutes.


# Pour terminer, ta définition du talent ?

Le talent, selon moi, c'est la capacité à transmettre aux autres exactement ce que l'on a voulu transmettre, quelque soit son moyen d'expression de prédilection, au travers d'un savoir-faire, une œuvre d'art, une illustration, une saveur, un parfum, un texte, un sketch, quelques notes, quelques mots... Quand on a quelque chose à exprimer, il me semble que le talent est ce qui permet de réduire l'écart entre l'effet recherché et l'effet réel.

Mimi Stinguette – Friends, love, loose & rock'n'roll.
http://mimistinguette.canalblog.com/

Le profil FB de Mimi Stinguette

Le groupe FB de Mimi Stinguette

vendredi 9 janvier 2009

Interview : Bruno Cohen, CEO de Yoko Design


C’est en s’extirpant de la grisaille financière de cette fin d’année que Bruno Cohen à crée le studio coloré Yoko Design : l’opportunité pour une jeune équipe d’éditer et de diffuser des créations qui leurs tiennent particulièrement à cœur.



Dans un esprit de création qui séduit par sa capacité à faire du beau bien fait, Yoko conjugue fonctionnalité et design. Une conception à la fois pratique et incomparable d’ustensiles de cuisine.


Facile et représentative d’un vivre au quotidien tout à fait nouveau, la philo selon Yoko c’est par ici!

# Deux mots sur vous et Yoko Design ?

Yoko design, marque communautaire créée en 2008 et spécialisée dans la conception d’accessoires de cuisine. Créer des objets esthétiques et fonctionnels accessibles.

# Qu’est ce qui vous a poussé vers la création, à concevoir des produits ?

L’envie de répondre aux besoins des gens, une recherche d’harmonie entre les formes et les fonctions de l’objet. La curiosité a été un des moteurs de création. Observer notre quotidien et voir quelle peut être la valeur ajoutée, toujours dans un souci de l’autre. Apporter un « mieux vivre ». Rendre encore plus convivial cet espace qu’est la cuisine et en faire un outil de partage.
# Pourquoi plus particulièrement des ustensiles de cuisine originaux ?

La cuisine est un lieu de « cocooning », un lieu privilégié. De nouveaux modes de vie et de consommation apparaissent, d’où la création d’objets simples et novateurs pour valoriser cet espace. La cuisine est une pièce à vivre, le foyer où on met en éveil ses sens. On y passe de plus en plus de temps, pour préparer, prendre plaisir à cuisiner et recevoir. Nous apportons donc de l’originalité par des produits esthétiques et fonctionnels. Nous répondons à un besoin, se sentir bien notamment chez soi.

# Pouvez-vous alors nous parlez de votre dernier projet ?

Notre dernier projet est un cuit-pomme (décliné en trois couleurs : rouge, noir et vert) en silicone qui s’utilise au fou et aux micro-ondes. La cuisson est rapide et diététique : 3 à 5 minutes aux micro-ondes et 30 minutes à 180°C au four traditionnel. Un produit ergonomique, facile à utiliser et pratique pour une cuisson homogène de la pomme et le respect des qualités gustatives.
Ce cuit-pomme de petite taille, léger, est apte à l’utilisation au lave-vaisselle. Ce qui renforce les côtés pratique et hygiénique. Il amène de la créativité dans la cuisine, notamment par sa forme, sa couleur, sa matière, et sa fonction.

# Dans ses lignes principales, quelle est votre approche de création, vos influences ?

Yoko Design est une société spécialisée dans le développement, l’innovation et la création d’ustensiles de cuisine La fonctionnalité et le design sont les moteurs de notre développement. Nos designers s’appliquant toujours à présenter nos produits à travers ces deux notions.

La fonctionnalité est essentielle à la conception de chacun de nos objets, car nous les voulons faciles et agréables à utiliser.

Le design est toujours novateur car nos objets utiles et fonctionnels n’en sont pas moins esthétiques.

Nos préoccupations sont celles des utilisateurs. Tous les produits développés par notre équipe offrent la plus grande qualité et sont accessibles à tous. Les produits Yoko Design facilitent et embellissent votre quotidien, car ils sont pratiques, agréables à utiliser et surs. Ils sont également décoratifs et ajoutent une note de légèreté à votre cuisine.
# La place du web dans votre activité ?

Le web tient une place primordiale dans notre activité. Espace de création sans frontière, support de connaissances et d’informations, il permet de nous enrichir. C’est un instrument central de notre communication, non seulement pour s’imprégner de l’actualité, des nouveautés mais aussi pour nous développer dans le design, faire connaître nos créations et élargir notre réseau relationnel.

# Votre définition du talent ?

Le talent : passion, prédisposition, innovation, création, adaptation, curiosité… Le talent est un don personnel qui se cultive, qui est en constante évolution. En effet, c’est également acquérir de nouvelles connaissances pour se nourrir. Le talent n’est ni acquis, ni immuable. C’est une force, une différence, une valeur qui donne le caractère unique de la personne.
Tout neuf sur le marché, Yoko Design cherche à étendre son réseau de distribution avec des revendeurs français et étrangers, représentants exclusifs de ses collections… Si intéressé, n’hésitez pas à nous contacter !

Retrouvez tous les produits Yoko Design et plus d'information sur yokodesign.net

mercredi 7 janvier 2009

Edito


C’est le début de l’année, on en profite pour mettre un peu d’ordre dans cette incroyable caverne d’Ali Baba du talent qu’est la rédaction du blog.

Histoire de rassurer les esprits et d’annoncer qu’en 2009 Proboks va pousser des portes exclusives et inédites : celles d’une génération d’audace et d’esprit, du moment et pour qui Paris, la France et ailleurs se confondent en un village global où tous les coups sont permis, surtout celui d’agir pour faire bouger les choses.

« Le talent, ça n'existe pas vraiment. Le talent, c'est d'avoir envie de faire quelque chose. »
J. Brel

Bonne année à tous.

Le mercredi c'est permis...


En 2009, je tente la barbe


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En 2009, j'arrête la fourrure


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En 2009, je tâcherais de savoir si les gens m'aiment vraiment


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En 2009, je continuerais de m'endormir sur mes rêves de Mac


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En 2009, j'arrêterais de perdre des enfants qui ne sont pas à moi

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En 2009, j'apprendrais à ma nièce de 7 mois à devenir la Jamie Oliver de demain


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En 2009, je serais green


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En 2009, je serais organisé et j'utiliserais intelligemment mes post-it


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lundi 5 janvier 2009

Meilleurs voeux !

2009... Année de la teuf !

Du bonheur et du talent sur Proboks !